Questions fréquemment posées à propos de l’épilation au laser

Cette page liste les questions régulièrement posées par les patients au cours de la consultation initiale en vue d’un traitement d’épilation au laser.

L’épilation laser fonctionne-t-elle sur poils blancs ?

L’épilation laser traditionnelle cible la mélanine du poil pour détruire le follicule. Les poils blancs, gris ou roux contiennent très peu ou pas de mélanine, ce qui rend le laser inefficace pour les traiter car il ne peut pas cibler le pigment. Une technique alternative, utilisant un laser Nd:YAG après l’arrachage des poils pour cibler l’hémoglobine des micro-saignements, peut être envisagée pour les poils blancs. Cependant, cette méthode est spécifique et peut être légèrement douloureuse. Une consultation professionnelle est essentielle pour évaluer l’éligibilité et explorer des alternatives comme l’épilation électrique si le laser n’est pas adapté.

A quel âge peut-on commencer l’épilation laser ?

Il est généralement recommandé d’attendre l’âge de 18 ans, ou la fin de la puberté, pour débuter l’épilation laser. Les fluctuations hormonales importantes durant l’adolescence peuvent en effet rendre le traitement moins efficace et les résultats moins durables, car la pilosité n’est pas encore stabilisée. L’efficacité optimale de l’épilation laser est souvent observée plus tard, entre 25 et 30 ans pour les femmes et 35 et 40 ans pour les hommes, lorsque la maturité hormonale est pleinement atteinte et la pilosité considérée comme « adulte ».

Des existent exceptions pour les mineurs, en cas de pilosité excessive entraînant des problèmes significatifs. Ils doivent être évaluées par un dermatologue, avec consentement parental, et nécessiteront probablement un nombre de séances plus élevé.

Quelles sont les maladies incompatibles avec la pratique de l’épilation laser ?

L’épilation laser est un acte médical qui requiert une évaluation rigoureuse, car certaines maladies et conditions médicales la rendent incompatible ou risquée. Une consultation préalable est essentielle pour identifier ces contre-indications et garantir la sécurité du patient.

Parmi les maladies incompatibles figurent

• les infections ou maladies cutanées actives dans la zone à traiter,
• l’herpès (à cause du risque de résurgence),
• certaines maladies auto-immunes photosensibilisantes comme le lupus érythémateux disséminé,
• l’urticaire solaire est également une contre-indication,
• bien que le syndrome des ovaires polykystiques ne soit pas une contre-indication absolue, il peut être associé à une repousse paradoxale, nécessitant une prise en charge adaptée.

Quels sont les effets secondaires à long terme ?

Bien que la majorité des effets secondaires de l’épilation laser soient transitoires, quelques-uns peuvent être considérés comme à long terme, bien que rares, surtout lorsque le traitement est réalisé par des professionnels qualifiés.

Il est important de noter que le laser n’entraîne pas de lésions de l’ADN et ne présente aucun risque de cancer. Parmi ces effets durables, on peut citer la repousse paradoxale, l’apparition de poils plus fins et plus longs sur une zone adjacente, souvent liée à des dérèglements hormonaux ou des réglages inadaptés. Le traitement d’un tatouage par laser doit impérativement être évité en raison du risque de modification permanente de sa couleur et de brûlures. Des troubles pigmentaires (taches claires ou foncées) peuvent également survenir ; bien que souvent temporaires, ils peuvent parfois persister.

Comment réduire la douleur épilation laser ?

Pour minimiser la douleur durant une séance d’épilation laser, plusieurs mesures peuvent être adoptées. Avant le traitement, l’application d’une crème anesthésiante (sur prescription médicale, environ 1 heure avant) est très efficace. Il est également conseillé d’éviter la caféine et l’alcool, de bien s’hydrater, de dormir suffisamment et de raser soigneusement la zone la veille ou l’avant-veille pour optimiser l’action du laser. Pendant la séance, l’utilisation de systèmes de refroidissement cutané, comme l’air froid soufflé par un Zimmer, réduit considérablement l’inconfort. L’expertise du praticien est également cruciale pour des réglages adaptés. Après la séance, l’application de glace peut soulager les sensations résiduelles, et il est essentiel de protéger la zone traitée du soleil et d’éviter les frottements.

Pourquoi raser avant l’épilation laser ?

Raser la zone à traiter avant une séance d’épilation laser est une étape fondamentale qui optimise l’efficacité et le confort du traitement. Le laser cible la mélanine du bulbe pileux ; si le poil est trop long, une partie de l’énergie serait absorbée en surface, réduisant l’efficacité de destruction du follicule et augmentant les risques d’irritation ou de sensation de brûlure. En rasant, l’énergie laser est directement acheminée vers le bulbe, ce qui maximise son action, diminue la douleur et les risques d’effets indésirables. Cela permet également de réduire la durée de la séance et de faciliter le travail du praticien. Il est crucial de raser et non d’arracher les poils (cire, pince), car l’arrachage rendrait le laser inopérant faute de cible. Le rasage est généralement recommandé 24 à 48 heures avant et entre chaque séance.